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LE SOLEIL SE LEVE A L'EST :

RESISTANCE ET MISSION SLAVE EN EUROPE

Par Luc MICHEL

L’idée de doter les Slaves d’une structure transnationale de liaison, d’information et d’initiative, au-delà des différences de territoire, de langue et de religion n’est pas nouvelle, mais dans des circonstances marquées par la fin de l’Union Soviétique et les effets néfastes du morcellement et de la discorde provoqués par les agents dissolvants de la " politique globale américaine ", elle apparaît comme un moyen de résistance et d’action face au "Nouvel Ordre Mondial" de l’Amérique et de ses complices, qui cherche partout à imposer son joug et partout met en péril la vie des peuples et des nations.

Nous sommes de ceux qui veulent élargir en quelque sorte le sujet en lui conférant une dimension géographique plus ample et géopolitiquement plus décisive. L’idée-force, c’est que notre champ d’action s’étend de Vladivostok à Reykjavik. C’est la raison pour laquelle nous soutenons activement la proposition de création d’un "Congrès Paneuropéen" adjoignant aux forces de l’Est les forces de l’Ouest agissant dans le même esprit national-patriotique, et participant aux côtés du Congrès Panslave au combat commun pour la cause de nos peuples frères.

Nous parlons de combat commun car partout, des berges de l’Atlantique aux confins de l’Oussouri, l’ennemi est le mê-me : le néocolonialisme yankee, son " Nouvel ordre mondial " et son bras armé de l’Otan. Souvent dans l’histoire européenne, les peuples slaves ont été la digue et le rempart de l’Europe. Contre les Mongols. Contre les Turcs ottomans dans les Balkans. Contre la barbarie nazie. Car on l’oublie trop souvent, ce n’est pas l’US Army qui a vaincu la bête hitlérienne mais la glorieuse Armée rouge, victorieuse devant Moscou et Stalingrad. Aujourd’hui l’histoire se répète. Et les Slaves sont le

dernier rempart face à l’empire américain. En Europe occidentale, la Résistance, celle que nous menons, est individuelle. Elle est le combat d’individus conscients ou de groupes politiques d’avant-garde, minoritaires, comme notre parti, le PCN.

Hollywood, Mac Do, Coca-Cola : toute la vomissure américaine nous englue dans un monde stupide. Ici à l’Est, la Résistance, de Belgrade à Moscou, est celle du peuple entier.

L’anti-civilisation yankee ne peut dissoudre votre culture. Et l’idée slave, portée par l’idée impériale russe, reste le grand défi lancé à la Carthage américaine.

Car les peuples slaves sont encore des peuples jeunes, de ceux qui sont appelés à régénérer l’Europe.

Comme l’annonçait déjà prophétiquement, au cœur du XIX siècle, le grand Dostoievsky : " A l’Orient vient de resplendir avec un éclat encore inouï la troisième idée universelle, l’idée slave, idée nouvellement née, qui peut-être offrira une troisième possibilité de régler le destin des hommes et des peuples européens. "

En Europe de l’Ouest, tous les gouvernements, tous les politiciens se sont couchés devant Washington. Il est loin le temps où se dressait la grande figure du général de Gaulle. La France a rejoint les autres valets européens de l’Otan.

Seule la Russie, même amputée depuis 1991, même affaiblie, a encore la masse démographique, géopolitique et humaine nécessaire pour offrir à l’Europe une alternative au " Nouvel Ordre Mondial ". Car la Russie, comme hier l’Union Soviétique, est le dernier pays libre et indépendant en Europe.

Nous sommes donc de ceux qui croient à la mission russe en Europe au XXI° siècle.

Mais si nous sommes à vos côtés pour des raisons logiques, celles qui motivent tous les patriotes européens, nous sommes aussi slavophiles pour des raisons idéologiques.

Nous sommes des "Communautaristes européens", c’est-à-dire que nous croyons que les valeurs de communauté et de solidarité priment la domination de l’intérêt financier et de l’égoïsme individualiste que prône le "Nouvel Ordre Mondial".

Et qui mieux que le monde slave, issu du " Sobor " orthodoxe ou du " Mir " rural, peut défendre ces valeurs communautaires ? Car la mission slave en Europe n’est pas seulement politique, elle est aussi sociale, comme le rappelait Nicolas Berdiaev : " La mission du peuple russe est de réaliser la justice sociale au sein de la société humaine, non seulement en Russie, mais dans le monde entier ", écrivait-il.

Mais les hommes ne vivent pas seulement d’idées. Ils ont aussi besoin de rêver. Et le cœur doit répondre au cerveau. Nous sommes aussi des slavophiles parce que nous partageons votre rêve, celui du mouvement panslave, celui du monde slave depuis la chute de Constantinople, la seconde Rome. Oui, votre rêve est aussi le nôtre.

Car l’Empire d’Europe pour lequel nous combattons, la grande Europe libre de Vladivostok à Reykjavik, sera la quatrième Rome !

Face à l’Amérique néo-carthaginoise, l’Empire d’Europe ne pourra être que la nouvelle Rome.

Avec Moscou pour capitale. Pourquoi pas !

Luc MICHEL.

(Intervention de la délégation du PCN-NCP

au IIeme Congrès panslave de Moscou, Moscou, 2-5 avril 2001)

 

THE SUN RISE ON EAST :

RESISTANCE ANS SLAVIAN MISSION IN EUROPE

By Luc MICHEL

The idea of providing the Slavs with a trans-national connection, information and initiative structure, beyond the differences in territory, language and religion, is not a new one. But, facing the collapse of the Soviet Union and the negative effects of division and disagreement due to the dissolvers of the " US global policy ", it appears to be a means of resistance and action against America’s New World Order and its supporters, who want to impose their law everywhere and who endanger peoples and nations.

We want to widen this discussion by giving it a geographic dimension that is larger and more decisive. Our main point is that the area of our action goes from Vladivostok to Reykjavik. This is why we actively support the proposal of creating a Pan-European Congress, that would gather the forces of the East and of the West driven by a common national-patriotic spirit, and participating, together with the Pan-Slavonic Congress, in the common fight for the cause of our brother peoples.

We speak of a common fight because everywhere, from the banks of the Atlantic to the confines of the Oussouri, the enemy is the same : Yankee new colonialism, its " New World Order " and its military force : NATO.

In European history, the Slavonic peoples have often been the defenders of Europe. Against the Mongolians. Against the Turks in the Balkans. Against the nazi barbarians. For – and one tends to forget it nowadays – it is not the US Army that defeated the hitlerian beast, it is the glorious Red Army, victorious at Moscow and Stalingrad. Today, history is repeating. The Slavs are the last Resistance workers against the American Empire. In Western Europe, the Resistance, which we participate in, is individual. It is the fight of conscious individuals and cutting-edge political minority groups, such as our Party, the PCN-NCP.

Hollywood, MacDonald’s, Coca-Cola, all of the American scum is bringing us down to a stupid world. Here, in the East, the Resistance, from Belgrade to Moscow, is supported by the whole people. Yankee anti-civilization cannot dissolve your culture. And the Slavonic ideal, driven by the Russian imperial ideal, remains the great Challenger of the American Carthage.

For the Slavonic peoples are still young peoples, required to regenerate Europe.

As the great Dostoievsky prophesied, in the middle of the nineteenth century : " The East shines, with an extraordinary glow, of the third universal ideal, the Slavonic ideal, a new ideal that may provide us with a third possibility to regulate the destiny of European peoples and individuals ".

In Western Europe, all governments, all politicians are submitted to Washington.

The time is far away when the great General De Gaulle lived. France has joined NATO.

Only Russia, even though it has been divided since 1991, even though it has weakened, still has the demographic, geographic and human resources to give Europe an alternative to the " New World Order ". For Russia, just as before when it was called the Soviet Union, is the last free and independent country in Europe.

We believe in the Russian mission in Europe in the twenty-first century.

But, even though we stand on your side for logical reasons, which are these of all European patriots, we are also Slavophiles for ideological reasons.

We are "European Communitarians", that is to say we believe that the values of community and solidarity are higher than financial interest and individualistic selfishness, which the "New World Order" advocates.

And who can defend the communitarian values better that the Slavonic world, that comes from the orthodox " Sobor " or from the rural " Mir " ? For the Slavonic mission in Europe is not only political ; it is social, as Nicholas Berdiaev stated : " The mission of the Russian people is to carry out social justice within the human society, not only in Russia, but throughout the world. ", he wrote.

But men do not live out of ideas, they also need a dream. And the heart has to answer the brain. We are also slavophiles because we share your dream, the dream of the pan-Slavonic movement, the dream of the Slavonic world since the fall of Constantinople, the second Rome. Yes, your dream is also our dream.

For the Europe we fight for, the great and free Europe, from Vladivostok to Reykjavik, will indeed be the fourth Rome !

Facing new-Carthage like America, the European Empire can only be a new Rome.

With Moscow as a capital. Why not !

Luc MICHEL,

(Message of the delegation of the PCN-NCP

at the Second Panslavian Congress of Moscou, 2-5 april 2001